Ne pas télécharger est, pour moi, un principe nul. Télécharger permet de découvrir des artistes qu'on aurait pas connu sinon.
Que ça soit dans la musique, cinéma et autres.
Et les myspace, les soundcloud et autres facebook c'est pour les chiens ?
Composé une musique fait plus gagner de notoriété que d'argent alors pourquoi ne pas offrir la musique ?
On sait bien que 95% des revenus des compositeurs/dj electro est due à la pratique DJ et non pas composition alors pourquoi s'emmerder à empêché le téléchargement illégal ?
Certains offrent leur musique...
Mais c'est une mauvaise approche du problème à mon avis. Puisque les DJ qui tournent le plus et qui engrangent les gros cachets sont aussi ceux qui squattent les charts. Plus tu mixe, plus tu vends et plus tu vends plus tu mixe... Alors bien entendu, peut-être qu'ils touchent 95 % de leurs revenus grâce au deejaying, mais les 5 % restants ça doit pas être 50 euros par an (sans viser explicitement Scarlett

)
2,17€, c'est certes un peu cher, mais il faut savoir ce que l'on veut. Ce prix est adressé uniquement aux exclus Beatport, qui ont des contrats avec des labels en particulier.
En tant que "consommateur" je suis plutôt contre cette politique d'exclusivité, et c'est d'ailleurs de plus en plus mal vu il me semble.
Je suis en train de mener une petite étude de marché en vue de lancer mon propre business dans la musique (agrégation, distribution, le but étant de joindre l'utile à l'agréable dans le cadre de mon "vrai" métier) et bah en fait il semblerait que pour un petit label, il ait plus intérêt à diversifier sa distribution sur plusieurs plate formes plutôt que de se vendre à un shop...
Après pour les gros labels ayant pignon sur rue et étant certain de vendre, effectivement une politique d'exclu n'est pas un mal, car ça fait plus de pépèttes pour le label en question, qui bien souvent a des charges de personnel, de gestion, que le modeste "home label" n'a pas...
Je ne peux pas te laisser dire que le digital ça ne coûte rien. Je ne suis pas un expert des tuyaux, serveurs, assurances, location de locaux, personnels, webmestre, etc. mais j'imagine que ça doit coûter quelques dizaines de milliers d'euros/mois tout de même. Moins que le pressage d'un support physique certes, mais ce n'est pas gratos (j'imagine que tu le sais mais je me sentais obliger de le préciser au cas où).
Donc je dirais plutôt : "Puis le digital ça coûte (beaucoup) moins..."
Si un "expert" passe par ici qu'il nous éclaire !

Sans vouloir avoir la prétention de me considérer "expert" je confirme tout ce que tu dis

C'est un cliché de croire que vendre du mp3 ça ne coute rien et ne fait que rapporter
Mais moi je pense surtout aux labels qui font AUCUN effort, tous ces petits labels à la con qu'on a sur Beatport, qui font aucune com', n'ont aucune identité et pour qui être sur Beatport est une finalité
C'est bien vrai. Tu ne peux pas être "connu" comme ça en claquant des doigts, faut aussi montrer aux autres que tu existe, bosser ta communication, être insistant (sans être lourd), faut se "lever tôt" quoi...
Ca me rapelle une reflexion sur audiofanzine : un groupe de musicos qui se retrouvent tous les soirs devant leur bière en se demandant "pourquoi ils ne décollent pas" alors que mis à part répéter et boire un coup le soir ils ne font rien d'autre.
Mais certains labels se contentent de ça, ne cherchent pas à devenir une star, et pour qui être sur Beatport est une finalité sans plus de prétention que cela, on ne va pas leur en vouloir non plus
Les labels étant conscients que la qualité n'est effectivement pas supérieure sur vinyle que sur cd en .wav, le prix des pressages quant à la vente d'exemplaires limités, la grande proportion de personnes de sachant pas mixer sur vinyles, font qu'ils ne se risquent plus à en presser.
Je ne suis pas d'accord avec toi. De une, il reste un vrai marché pour le vinyle, certes plus confidentiel qu'avant, mais encore bien présent.
De deux, avec le vinyle on sait ou on met les pieds, sur les digitals shops, on touche que dalle, on sait pas combien on vent, qui achète, quand, pourquoi, etc... De temps en temps le shop envoie trois francs six sous et on s'en contente.
Faire presser du vinyle, ça coute cher, c'est plus délicat à mettre en place, mais au moins avec une bonne étude de marché et une connaissance des vinyles shops, tu peux avoir une vision à moyen terme.
Et comme le dit Dave, ça fait plus sérieux. Quand on gère un label, il faut penser à tous les publics.